Après plusieurs séjours de pêche en Afrique, Arnaud Sagot a eu envie de changement et a choisi de découvrir la Norvège, et plus précisément les îles Lofoten…

 

« Avec mon ami Gilbert, nous sommes allés aux Lofoten du 2 au 9 mai 2018, précisément au village de Å, tout au bout des îles ! À notre arrivée, direction le supermarché pour faire quelques courses en compagnie de notre guide, car nous nous ferons la cuisine dans notre chalet. Nous avons un minibus à disposition pour aller faire des courses, il suffit juste de remettre un peu d'essence après s’en être servi.

Nous allons bénéficier des services de la société Nordic Sea Angling mais, le premier jour, les conditions de mer étant trop difficiles, le guide nous propose de pêcher du bord, à l’abri du vent, à l’embouchure d'un fjord ; Il nous prête des montages type pêche au carrelet avec des crevettes mais Gilbert et moi-même prenons aussi notre matériel de lancer…Au bout d'une demie heure au posé, je décide de prendre ma canne et de lancer un casting jig dans le courant. Deuxième lancé : pan ! Un cabillaud de deux kilos environ. J’enchaine les prises, Gilbert me rejoint et fait de même ! Un festival.

Mais la météo n’est pas joyeuse… quand nous pouvons sortir (seulement une demie journée certains jours). Au total nous avons pêché en bateau 4 jours pleins sur les 6 initialement prévus. Nous avions pris l'option bateau avec guide, ce qui s’est avéré d’une grande importance car le capitaine doit contrôler les dérives en permanence en s’aidant du moteur.L'autre groupe de quatre personne qui était au camp avait réservé un bateau identique mais sans guide. Ils ont eu plus de mal ! Même si toutes les embarcations sont équipées de sondeur-GPS avec les points GPS des guides.

J’avais prévu mon matériel de light jigging, une canne Daiwa Light Machine et un Saltiga 4000, ce qui m'a permis de pêcher avec une tresse fine (30 lb) et des leurres et jigs plus légers que d’ordinaire. Nous avons ainsi pu tester le slow jigging "arctique" ! Un régal avec des cabillauds de 10 kilos en moyenne mais aussi avec des skrei (grandes morues migratrices) frôlant les 20 kilos alors que le gros passage était un mois et demi plus tôt ! Nous avons pu pêcher et relâcher dans de bonnes conditions de très grandes quantités de poissons, et ce, tous les jours ! Nous avons eu de très bons résultats en pêchant à gratter au leurre souple, technique peu répandue ici car difficile à exécuter avec du matériel « lourd » dans les forts courants ! Les Norvégiens préfèrent utiliser la technique de l’ascenseur que nous avons pu tester et que nous avons trouvée largement moins efficace, sauf peut-être pour les lieus noirs. Nous avons réussi à sortir quelques flétans en pêchant au leurre souple et aussi à l’appât, mais nous n'avons pas eu les conditions météo qui nous auraient permis d'approfondir cette pêche, dommage, car ce sont de redoutables combattants !

À refaire !